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 Citta Eterna

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Carl Hyde
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Carl Hyde


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MessageSujet: Citta Eterna   Citta Eterna Icon_minitimeVen 5 Juin - 16:37

Citta Eterna Boutona


    Roma, una Dolce Vita


    Rome.
    Qui n'a jamais rêvé devant un vieux film de Fellini, de se promener dans ses ruelles pavées, de faire raisonner le carillon de sa Vespa sur une place de marché, de faire une déclaration d'amour devant la fontaine de Trévi ? Rome inspire la douceur de vivre, le calme, le luxe et la volupté comme dans un poème de Baudelaire. Ses pierres, témoins des siècles et des siècles, nous plongent dans un espace où passé et présent se côtoient, se caressent, se mélangent pour ne former plus qu'une seule et même personne : Rome.
    Les hommes parlent fort, exhibent leur peau couleur pain d'épice au travers de leurs chemises négligemment entrouvertes. Ils vous prennent par la main, vous entrainent dans les méandres de la Rome Antique, la romantique, et vous y perdent. Leur accent chantant vous enchantent, et les lendemains déchantent...
    Avec 2 718 768 habitants établis sur 1 285 km² (4 253 450 habitants avec agglomération), Rome est la commune la plus peuplée et la plus étendue d'Italie. Et pourtant tous ces habitants ont l'air de se connaitre personnellement, comme si la Capitale italienne n'était rien d'autre qu'un gros bourg. Il faut savoir que les romains prétendent être les héritiers directs des grandes familles de l'Antiquité. Ainsi, n'ayez pas de surprise, si vous entendez Luigi, le pizzaiolo du coin, se vanter d'avoir pour aieul le Grand Jules César. Cela fait partie de la tradition romaine. Fier de leurs origines, fiers de leur passé, ne vous avisez pas de douter de leur bonne foi, ils seraient capables de faire appel à la mafia et de commanditer votre meurtre...
    Je vous ai fait peur ? Mais non, humble voyageur, revenez ! Revenez ! Tout ceci n'est que façade, tout ceci n'est fait que pour épater le touriste...
    Approchez-vous d'un peu plus près, observez attentivement ce que vous voyez... Une fois la poudre aux yeux évaporée, là, vous comprendrez...


    Roma, una vità non basta

    Rome.
    Depuis la nuit des temps, Rome est mère de luxure et de débauche, de complots et de bassesses. César n'a t'il pas été tué par son fils, Brutus ? Et dans la légende, les fils de la louve, Romulus et Rémus ne se sont-ils pas entretués afin de déterminer qui construirait une ville ?
    Aujourd'hui, évidemment, on ne tue plus son prochain, ou du moins on évite, mais les complots, les jalousies et les coups bas existent toujours.
    Pour se distinguer, on doit être romain de Rome, et non simple romain. Il faut pour cela, être romain depuis minimum 7 générations. Et si ce n'est pas le cas, vous êtes tout simplement étrangers, guère plus élevé sur l'échelle sociale qu'un simple touriste. Oui, les romains sont assez impitoyables quand il s'agit de leur histoire. Il n'y a qu'à voir les jeunes générations présenter leurs titres avant de se présenter eux même. Pourtant, à Rome, ils ne sont qu'une poignée, la ville grouillant d'étrangers, de touristes, ou de simples Romains, chacun s'y sent comme chez lui, à moins qu'on ne le remette à sa place. Une famille s'en amuse, mais ne comptez pas sur moi pour vous donner son nom, ce serait trop facile. Decouvrez-le par vous même. Et au passage, vivez, aimez, vibrer à Rome. Mais n'oubliez jamais...


Les murs ont des oreilles, tout se sait... Chuuut !


    Intrigue n°1



«Le théâtre c'est plus de la douleur que du bonheur. C'est cette douleur qui est une joie.»



    Qui est cet homme, assit sur le trottoir, la tête entre ses mains ? Se sent-il mal ?
    Oui, qui est ce jeune homme, chemise entrouverte, cravate défaite, la mine lugubre, qui abime son beau costume de créateur en gisant, recroquevillé sur lui-même, sur un trottoir de Rome ? L'aube s'amuse de ses rayons à venir chatouiller les mèches foncées du jeune homme, leur apportant une note de blondeur cuivrée, tandis que d'une main il se pince l'arrête du nez, cherchant en vain, à faire taire cette douleur sourde dans son crâne. Luciana, 54 ans, qui sortait, son panier à la main dans l'idée d'être la première sur le marché d'Esquilin, et de profiter des légumes les plus frais, se pose elle aussi la question. Le jeune homme devait avoir l'âge de son plus jeune fils, elle ne voyait pas son visage, mais devinait à son attitude qu'il était en proie a une grande détresse. Hésitante, elle restait immobile sur le trottoir d'en face, la pointe de sa chaussure abîmée caressant frénétiquement le pavé poussiéreux de cette matinée déjà chaude. De nature chaleureuse et généreuse, elle aurait souhaiter lui venir en aide, mais ne savait rien de sa souffrance, ni de ce qui l'amenait à rester immobile de la sorte. Avançant d'un pas, elle stoppa son mouvement en entendant un crissement de pneus se faire entendre depuis le bout de la ruelle déserte. Une voiture de luxe venait de prendre le virage à toutes vitesses, et en une fraction de seconde, et un freinage qui laissa des traces sur le pavé, elle s'immobilisa à quelques centimètres du jeune homme, qui impassible n'avait même pas levé une paupière. Telle une tornade, une jeune femme jaillie du véhicule, et ses talons claquant rapidement sur le sol, s'empressa de rejoindre le jeune homme qui n'avait toujours pas bougé. Ses mains encadrèrent le visage de l'homme, qui se laissa faire, et alla rapidement poser sa tête contre la poitrine de la jeune femme, les bras ballants, retombant mollement sur sa compagne. Luciana regardait la scène sans parvenir à s'échapper. Elle était captivée par les gestes tendres de la jeune femme, son réconfort silencieux, ses bras gardant le jeune homme captif contre elle. Assise a ses côtés, elle le laissant s'abandonner dans ses bras, sans jamais souffler un mot. Luciana reconnaissait cette jeune femme, comme à présent elle était capable de mettre un nom sur le visage du jeune homme. Elle était fascinée par la scène qui se jouait sous ses yeux sombres, une scène atypique, anormale, inédite, mais surtout incroyablement boulversante.
    Pourquoi Julian Spinelli était-il en larme dans les bras de sa rivale ?

    Que se passe-t-il, Rome ?
    Perds-tu la tête ?

    Luciana ne le comprendra que le lendemain, mais la vie de Julian Spinelli venait d'être modifiée à jamais, et avec elle, celle de tous les romains... A 23h07, dans la salle de réception de l'ambassade de France, le Sénateur Giovanni Spinelli à rendu son dernier souffle. Une balle, traversant son coeur, lui aura coûté la vie.


Citta Eterna Boutona
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