Alexa Tsukuya [Validée - Gardienne]

Le début de mon existence…


J’étais une merveilleuse enfant, selon les dires de mes parents adoptifs. C’étaient de très bon parents. J’ai pris le nom de ma mère adoptive, japonaise, ils sentaient que cela devait probablement plus me ressembler. Alexa c’est de mon père. J’ai un nom original il me semble, il me va assez bien. Je l’adore. J’ai été apportée très jeune en Amérique. Adoptée par des gens très aimants mais également très sensibilisé par les erreurs planétaires et gouvernementales. Ils n’avaient pas beaucoup de temps à me consacrer. Je restais la plupart du temps avec une femme exécrable qui me servait de nounou. À chaque jour elle me répétait que ma beauté n’était pas là pour durer, que je deviendrais affreusement laide. Pour une enfant de quatre ans, je dois vous avouez qu’elle était particulièrement traumatisante. Je la détestais. C’est à cette époque que je commençais mes mauvais coups. Oh de très petites choses, simplement histoire de rigoler un peu de cette vieille peau. Mais rapidement cela devenait plus méchant, plus je vieillissais, plus je détestais cette femme et plus elle me haïssait. J’allais à l’école, j’étais très bonne et ça ne faisait que la mettre encore plus en colère. Je n’ai jamais rien dit à propos d’elle et des sales coups que nous nous faisions à mes parents. Elle n’on plus visiblement, puisque j’étais toujours la petite fille adorable à leurs yeux. Je ne suis pas méchant, pas encore à ce moment là. Je ne faisais que rendre la monnaie de sa pièce à cette femme détestable. Et puis, je crois qu’elle aimait bien cette rivalité entre nous. Pourquoi lui retirer un dernier plaisir avant de mourir?

Parce que tout n’est jamais rose…


Cette femme fut le dernier de mes soucis dans cette existence misérable. Croyez-moi, la transformation approche à grand pas. Mais délivrance également. Un jour, à l’aube de mes 19 ans. Je fus acceptée dans une école du japon. C’était mon rêve le plus fou, retourner un jour dans ce pays que je n’avais jamais connu. C’était une école très réputée pour les étudiants étrangers. Mes parents devaient débourser énormément d’argent pour moi, je me disais qu’un jour ils seraient fiers de moi. Mais après la lettre d’acceptation, il ne m’en fallu pas davantage pour partir vers ce pays magnifique. Logée, nourrie, je n’avais d’autres soucis que ma propre personne.
Mais je me trompais, j’aurais davantage de soucis que cela.
Je n’avais qu’à jeter un regard sur la brochure de l’établissement pour savoir que ce n’était pas là que je devais aller. C’était pourtant la bonne adresse. Ensuite, ce fut le vide. Je parlais assez cette langue pour comprendre ce qui se passait autour de moi à mon réveil. J’avais été vendue. Mes parents? Non, j’en doutais fermement, je crois qu’ils avaient été roulés de la même façon que moi. Un homme affreux venait de m’acheter, il m’entraina jusque chez lui. Je serais sa petite pute ménagère qu’il disait. Il racontait également qu’il m’avait payé cher, qu’il avait chèrement payé ma virginité. Quel homme dégoutant. Un Jour il décida finalement de me prendre. C’était une soirée horrible Il voulait me retirer ma virginité, devant d’autres hommes. Leurs regards satisfaits figés à ma peau de satin, ma peau abimée par les coups. J’étais tellement faible que je n’arrivais pas à bouger. Je ne sais pas exactement ce qui s’est produit par la suite. Enfin si je le sais… Mais je crois que je préfère me mentir… Quelques jours plus tard, mes parents adoptifs qui n’avaient eu aucune nouvelle de moi depuis des mois tentaient de me retrouver depuis fort longtemps. Ils mirent la main sur mon acheteur, ils ne pouvaient rien contre lui, mais ils pouvaient me ramener avec eux. J’avais changé toutefois. Bien que ce n’était pas apparent, j’étais toujours extrêmement souriante. Avec mes parents j’étais la même jeune femme, intelligente et persévérante. Mais à l’intérieur j’étais profondément dégouté, j’avais été touchée par de nombreux hommes, et voilà ce que je croyais qu’ils pouvaient m’apporter, terreur et dégout.

Un nouveau départ

Je vivais ma vie normalement… Jusqu’à ce que je finisse par rencontrer quelqu’un. Sincèrement, je ne croyais pas que je pourrais aimer un jour mais cet homme me fit perdre toute inhibition. Je l’aimais terriblement. Nous étions toujours ensembles, mes parents l’adoraient, il me semblait parfait. J’avais l’impression de redevenir moi-même. C’était un bel homme, un bel américain, musclé et intelligent. Un avocat. Toutefois à mesure que les jours et les mois passèrent, je me rendis compte que je ne connaissais rien à propos de lui, il ne me disait jamais rien. Ni sur lui, ni sur son passé. Ce qui me troublait énormément, mais je passais outre, parce que j’étais un peu plus amoureuse à tous les jours…Je devins rapidement sa fiancée et ensuite ce fut le mariage. Tout changea entre nous lorsque j’emménageai chez lui et que je sois devenue officiellement sa femme. Ce qui me mit la puce à l’oreille fut notre lune de miel. Déjà il semblait différent. Bien que ce n’était vraiment pas assez évident pour que je prenne déjà la poudre d’escampette. Non, il semblait plus sec, nos relations étaient moins agréables. Je ne savais pas, plus tard je comprendrais qu’il ne me traitait plus comme un individu à part entière. J’étais devenu sa chose …

La rechute…

Plus les mois passaient et plus il était évident qu’il n’était plus l’homme que j’aimais. Un véritable homme des cavernes. Il refusait que je travaille, disant que son revenu était entièrement suffisant. Certainement qu’il avait raison, mais je voulais mon propre argent, j’avais des études, je pouvais occuper un emploi dont je serais fière. Mais c’était catégorique, je ne pouvais pas travailler. Nous avions eu énormément de chicanes à ce sujet. Il avait même commencé à me frapper. Il me faisait de plus en plus peur, je redevenais tranquillement la femme craintive que j’avais été. Mais je l’aimais… Comment est-ce que quelqu’un pouvait modifier son comportement à ce point? Je n’arrivais pas à comprendre. Je me disais qu’il avait peut-être des soucis, des problèmes dont il ne voulait pas me faire part, après tout il avait toujours été du genre plutôt cachotier. Mais les choses ne firent qu’aller en empirant. Il devenait dangereux… Le soir il revenait tard à la maison, et si je lui demandais où il était, il me frappait. Il sentait l’alcool… Il m’effrayait. J’avais l’impression d’être tombée bien bas. Rien n’était agréable, aussi bien le réveil le matin, si il se levait du pied gauche alors il se défoulait sur moi, le soir, lorsqu’il avait envi de faire l’amour, je devais être prête, et il n’y allait pas tout en douceur. Un Jour je décidais que tout était terminé, je voulais partir. Mais il me faisait des menaces, il disait que je ne parviendrais jamais à me débarrasser de lui, qu’il viendrait toujours me chercher. Je ni croyais pas… Du moins, pas tout à fait. Mais la crainte était assez forte pour me faire hésiter, et j’attendais toujours… Je croyais encore qu’il pouvait changer, que je pourrais le faire redevenir comme avant. Mais c’était apparemment son état normal.
Une journée où je fus seule toute la journée, je me décidais finalement à faire des recherches sur le passé de mon mari. Auparavant, je n’étais pas tellement gênée puisqu’il était si parfait… L’homme idéal. Mais il s’était tellement transformé que la moindre petite chose pouvant me venir en aide était la bienvenue. Je ne découvris rien. En fouillant la maison toutefois ce fut autre chose… Au sous-sol, bien dissimulé je fis la découverte d’armes et de drogue. Énormément de drogue… J’avais quelque chose contre lui. Mais il était trop tard… Je ne l’avais pas entendu entrer dans la maison. Ne me trouvant pas il descendit au sous-sol et me découvrit, avec ses secrets
Vous pouvez certainement vous imaginer ce qui m’arriva… Il me frappa tellement cette journée là que je n’osais plus sortir de la maison durant plusieurs semaines tant j’étais amochée. Il me fit promettre de ne rien dire, car si je disais quelque chose, il irait faire du tord à ma famille. Maintenant j’étais bel et bien coincé. Il ne me fallait qu’un miracle…

Le Miracle…

Et il eu bel et bien un miracle… Plusieurs mois plus tard, le jour de mes 24 ans, nous devions sortir pour une rencontre d’affaire. J’étais un beau trophée, bien sûr qu’il m’apportait avec lui. Je jouais le jeu de la bonne ménagère, la petite femme parfaite. Ils m’adoraient. Mon mari buvait énormément, je savais que ma soirée ne serait pas parfaite longtemps. À la sortie du restaurant, je lui disais qu’il serait préférable de marcher pour se rendre à la maison, qu’il n’était pas en état de conduire. Cela le fit éclater, il se mit à me frapper, il me frappa tellement. Mais cette fois, je fus incapable de me laisser faire, je me mis à frapper également, à le mordre, à hurler… Des gens furent attirés dans cette petite ruelle près du restaurant. Des femmes armées et fortes. Elles parvinrent rapidement à l’immobiliser. Elles me vinrent à aide et m’expliquèrent ce qu’elles feraient de mon mari.
« Emmenez moi! … Je veux le voir souffrir ce salopard … Je veux le faire souffrir… »
J’étais ensanglantée, mais mon visage et mon corps reflétait toute ma colère et ma détermination. Voilà ce que j’étais devenue, une femme qui ne voulait que ce venger, je ne vivrais que pour cela maintenant. Les femmes m’apportèrent sur l’île tout en m’avisant de ce qui se passait là-bas. Ce n’était pas important, j’étais devenue plus forte en quelque sorte. Plus aucun homme ne pourrait me toucher. Je lui briserait les doigts et bien plus en encore…

Il faut avouer que je n’ai pas toute ma tête. Ce doit être toutes ses séances de mauvais coups avec ma nounou dans mon enfance qui m’ont détraqué le cerveau. Ou bien c’est peut-être le fait d’avoir été battue durant un an. Je ne sais pas. Mais une chose est certaine, je ne suis plus la petite fille gentille que j’étais. Oh en apparence si! Je n’ai pas changé. J’avais l’air jeune à 19 ans, j’ai toujours l’air jeune pure et douce. J’ai l’air si naïve. Il n’en ai pourtant nullement le cas. J’adore la présence des autres. Étonnant n’est-ce pas? Surtout les hommes. J’adore les rendre mal à l’aise, nerveux en ma présence. C’est terriblement satisfaisant, vous pouvez me croire! Je suis joueuse, oh oui. Mais je n’aime pas tuer. Je le fais sans mal, mais je préfère troubler, ennuyer, coller. Je ne suis pas forcément sadique, mais j’aurais un homme comme esclave, je le ferais ce faire violer. Simplement pour lui faire comprendre qui est le maitre cette fois, qui a été acheté, qui est soumis.
Je déteste les hommes.
Mais sinon, je suis naturellement enjouée, souriante, gamine. Je suis incapable de rester seule. Alors je voudrais forcément quelqu’un pour me tenir compagnie. Oh … Pas quelqu’un de pleurnichard, il pourrait finir par m’attendrir. Je voudrais quelqu’un d’ordinaire, qu’il ai déjà fait du mal m’importe peu, ce doit être dans les gênes masculin d’être cruel. J’aurais donc besoin d’un esclave, pour me tenir compagnie. L’on ne sait pas exactement si je suis réellement cruelle ou non. Je ne crois que je ne le sais pas moi-même malheureusement…

Mon humeur change particulièrement rapidement. Vous pouvez me connaître comme étant plutôt douce, mais du jour au lendemain je suis horrible. C’est normal, c’est dans ma nature. Je me suis tellement dissimulée sous un masque …

Je suis jolie. J’ai un corps magnifiques, de très belles proportions. Je suis assez grande, et mon regard semble droit et puissant. Oui c’est le bon mot. Mes vêtements sont généralement sexy, mais pourtant sans trop dévoiler de peau, je ne suis pas une pute tout de même! Avec le temps je suis parvenue à m’endurcir, j’ai appris à me défendre, mais je ne suis pas miss muscle. Toutefois je pourrais certainement vous faire la démonstration de mes nouvelles capacités en tant que femme libérée. Je modifie souvent ma coupe de cheveux, je n’aime pas rester trop traditionnelle durant de longues périodes. Sans pourtant être éclatée, j’aime le changement. J’aime me mettre belle. Mon sourire est envoutant, comme l’est mon regard. Je suis très belle.

C'est tout bon, je me valide xD
Si les reines ont quelque chose à redire sur mon personnage, n'hésitez pas <3