Nom : Stanford
Prénom : Amy
Age : 22 ans
Histoire : La dernière fois où j'ai vraiment été heureuse, c'était quelques mois avant la mort de ma mère. À l'époque, ma mère me protégeait un peu. Quand les coups arrivaient, elle suppliait pour me laisser tranquille. Ça ne marchait pas toujours, mais parfois, il était clément. Il? Oui, mon père. C'était, pour moi, un homme que je ne connaissais pas très bien. Et à 22 ans, je ne le connais toujours pas si bien. En fait, je ne veux pas le connaître. Je ne veux pas savoir ce qui l'a poussé à me traiter comme ça toute ma vie. Je ne veux pas le savoir. Je ne veux rien savoir à son propos. Parce que maintenant, j'en suis débarrassée. Un de moins.
Quand ma mère est morte, je suis restée seule avec... lui... Des nuits blanches à regarder la porte de ma chambre pour savoir s'il allait venir me battre pendant la nuit, des journées d'école qui s'allongeaient pour ne pas avoir à le voir très longtemps, quoi que c'était pire quand je rentrais plus tard. Et ne pas manger pendant des jours, juste ce que mes amies me donnaient... Mes amies, oui, les deux filles qui ont bien voulu me parler un jour. Je dois avouer que quand j'étais plus jeune, je n'avais pas une très belle apparence. Les autres ne voulaient pas vraiment être mes amis.
Ensuite, il y eut cette femme. Je ne la connaissais pas beaucoup, mais elle prenait soin de moi, de temps à autres. Quand j'étais en retard pour l'école, elle me proposait de rester la journée avec elle, juste pour me remettre sur pieds. Mais les soirs, c'était encore pire parce que mon père ne se gênait pas pour montrer son mécontentement, surtout quand je manquais de l'école. Puis, il y eut... le monstre... Un garçon sanguinaire, un type qui détestait les femmes encore plus que mon propre père. Une progéniture de ce tortionnaire. Mon adolescence ne fut qu'une tache noire sur une vie grise. En trois ans, j'ai perdu tant de sang que les infirmiers de l'école se demandaient comment je faisais pour tenir debout. Et quand il faisait des mauvais coups, j'essayais de ne pas les trouver, parce que quand j'en étais témoin, je vivais pire. Quand on portait attention à moi, c'était souvent pour me dire à quel point j'avais l'air d'aller mal. Mais moi, ça ne me dérangeait pas, je ne me voyais jamais. Une merde, ça n'a pas besoin de savoir à quoi ça ressemble. En fait, je me suis vue dans un miroir dernièrement, quand j'ai surpris mon frère entrain de presue tuer une fille. Il avait bien faillit me tuer aussi, mais c'était moi qui avait le couteau. Par contre, le jeûne, le manque de sang et le manque de sommeil n'ont pas été d'une grande aide quand lui m'a frappée. Je ne sais pas combien de temps j'ai été inconsciente, mais j'étais si bien. Un état où plus rien ne fait mal.
À travers les années, je n'ai jamais été plus heureuse qu'ici. Loin de mon père, tout allait bien. Puis, je me suis rendue compte qu'il était là aussi. Lui, le monstre, la bête assoiffée de sang, mon demi-frère. Je n'ai jamais eu confiance en les hommes. Je n'ai jamais eu confiance en personne d'ailleurs. J'ignore même si je mérite de la confiance. Parce que moi, je ne suis qu'une merde. Je suis un corps vide. Je suis la fille d'un barbare, la soeur d'un cruel empereur. Je ne suis personne.
Portrait moral : Moi, je ne suis personne. Je n'ai pas confiance en moi, je ne m'aime pas, je pleure à chaque matin d'être encore en vie. Je suis une merde, un rebus de la société, je suis ce que tout le monde ne veut pas être. Quand j'ai été créée, c'était pour que tout le monde qui se croient maltraités se disent "au moins, je ne suis pas comme elle..." Je suis un déchet. Mais tout le monde est un déchet. Je n'ai confiance en personne. Qu'ils aient tous se faire voir, tous ces hommes, ces démons, et toutes ces femmes, ces traitresses. Je vivrai éternellement cette douleur et rien ne pourra me faire changer ça. Je suis inconnue, délaissée. On ne m'aime pas. On ne m'a jamais aimé. Je n'aime personne, non plus. Je n'ai pas d'autre émotion que la haine et la peur. La peur, surtout. Rien n'égale la peur. À chaque fois que ça m'arrivait, j'avais presque plus peur de la peur elle-même que d'être frappée. Parce que la peur, ça vient de l'intérieur. Ça glace le sang, ça l'arrête. La peur, c'est l'ignorance, c'est le savoir, c'est le courage, c'est l'intelligence... la peur, c'est tout. Et si il y a un Dieu là-haut et qu'il prend plaisir à me voir souffrir, il va apprendre ce qu'est la peur, quand je vais mourir.
Description physique : Physiquement, je ne sais pas trop à quoi je ressemble. Les équarts entre mes rencontres avec des miroirs sont trop grands pour que je puisse me décrire. Par contre, je sais que je suis assez grande. Pas une géante, mais pas une naine non plus. J'ai les cheveux clairs. Comparée aux autres, je suis squelettique. Depuis peu, j'ai réussi à prendre un peu de poids, mais je ne m'attends pas à ce que ça reste longtemps. J'ai un visage plutôt carré, des cheveux assez long... je passe assez inaperçue dans un public, à part du fait que je sois moins maquillée que la majorité des autres filles. En fait, je ne fais pas trop attention à mon apparence. Tant que je suis en vie, ce que je projette ne m'importe peu. On m'a souvent dit aussi que je pourrais être très belle si je me forçais un peu. Mais ils ne savent pas ce que c'est que de vivre en réfugié de guerre, on n'a pas toujours le temps de s'arrenger parfaitement!
Arrivée ou Passé sur l'Ile : Arrivée brusque, je suis arrivée par hasard, alors que j'étais évanouie.
Avatar choisi : Evan Rachel Wood
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Le soleil brillait lourdement depuis que je m'étais réveillée. Dehors, les oiseaux chantaient joyeusement. Dedans, j'étais accroupie dans mon coin. Les genous sous le menton, j'attendais. Quoi? Je n'en savais trop rien. Je ne voulais pas sortir. Depuis la dernière année, j'avais l'habitude de sortir et de tomber sur des fous furieux qui n'étaient jamais peu sanguinaire. Depuis quelques mois, je me tenais tranquille. Et aujourd'hui, après avoir tourné en rond dans ma cellule dans la dernière semaine, j'avais presque le goût d'aller dehors. Le soleil me manquait un peu.
Je me levai. Mes jambes me faisaient extrèmement mal. Je m'étirai un peu, question de ne pas trop m'ankyloser, puis, je fis un pas en avant. J'eus un flash: ma mère morte dans le salon. J'avais souvent ce genre de flashes, surtout quand ma conscience tentait de m'avertir d'un danger. D'un autre côté, j'avais vécu bien des choses dans ma vie, pourquoi aujourd'hui serait pire. Je fis un autre pas. Ma cheville fléchit et je tombai dangeureusement. Je la fixai un instant, pour lui rappeler qu'elle allait bien, puis je me relevai. Un pas de plus. J'eus l'impression de recevoir un coup de poing dans le ventre. C'était encore un de ces maudits flashes.
Je commençai à respirer bruyemment. Je voulais sortir! Un pas de plus, puis un autre. Je poussai la porte de ma cellule. Je regardai bien autour, parce que pousser une porte qui donne vers un connu inconnu était souvent une source de malheur pour moi, puis je me glissai à l'extérieur de la cellule. Personne en vue.
L'extérieur de la prison était un endroit chaud et presque amical. Au premier coup d'oeil, c'était à s'y méprendre. Parce que quand on savait qui y rôdait, on a presque le goût de mourir tout de suite. D'ailleurs, dans cette jungle bien déserte, il n'y avait pas ce genre de bruit. Un bruit comme celui qui vient de se produire juste derrière moi, comme un pied déposé par terre... Je ne prit pas mon temps pour prendre mes jambes à mon cou. Sans même avoir regardé ce que ça aurait pu être, ni s'il y avait pire devant moi, je fonçai tête baissée entre la végétation dense. Courir était bien un des seuls moyen que j'avais trouvé pour me faire soufrir. Pas que j'aimasse souffrir, juste que quandon a le pouvoir sur quelque chose, c'est bien de pouvoir le faire, parfois. Voilà, je commençais déjà à avoir mal aux jambes, mais j'aimais ça. Je ne m'arrêtai que devant un ruisseau. Pour me reposer un peu.
HJ
Prénom : Lu
Sexe : f
Age : 18
Comment avez-vous connu le forum ? Carlou héhé
Des idées ou suggestions par rapport au forum ?[/center]
Vos disponibilités pour poster: assez souvent
Les 3 Mots de passe présents dans le règlement: *** By Célia