Tamara Whistler [Validée - Amazone chez les Hommes]

Nom : Whistler
Prénom : Tamara
Age : 23 ans

Histoire :[25 lignes complètes minimum]
Ecrire … je n’ai plus que ça pour communiquer depuis quelques années maintenant. Je ne me rappelle même plus du son de ma voix. Et pourtant petite je parlais beaucoup. J’ai poussé mon premier cri le 10 Août 1985 dans un hôpital de fortune au plus profond des terres Africaines. En fait je n’étais pas seule à crier, ma sœur jumelle était là aussi, née une vingtaine de minutes avant moi.
Anis et Tamara, les deux petites blanches au milieu de la savane, courant pieds nus avec les petits africains que nos parents aidaient. Ils travaillaient dans l’humanitaire, construisant des écoles, des hôpitaux … Anis et moi avons grandit heureuses. On ne connaissait pas le luxe, la télévision, les jeux vidéo. Nous on jouait avec des poupées de chiffons, des ballons, de la terre …
Anis était un peu plus grande que moi, un peu moins timide aussi et plus garçon manqué. Elle n’avait pas peur de grand-chose. Moi j’étais un peu plus réservée, en fait je réfléchissais plus qu’elle avant d’agir. Les disputes étaient rares entre nous, on s’aimait réellement et le lien de jumelles nous rendait toujours plus fusionnelles et complémentaires. Nous avions pleins d’amis, on allait à l’école avec eux. Papa et maman étaient tous les deux Européen, Anglais et Française, alors nous parlions plusieurs langues et on savait que ça nous aiderait pour l’avenir.
A l’adolescence nous étions vraiment jolies. Nous n’avions pas là vie de ceux d’Europe alors nous ne nous rendions pas vraiment compte de nos corps et de notre beauté, même si papa nous disait toujours qu’on était belles. Nous aimions notre vie ici, parce qu’on ne connaissait que ça. Pourtant je trouvais ça horrible de voir mes petites camarades forcées à épouser des hommes qu’elles n’aimaient pas, tout en étant encore adolescentes.
Durant cette période, j’étais toujours plus calme qu’Anis et les études me passionnaient. Ma sœur voulait devenir infirmière comme maman, et moi je rêvais de devenir professeur de français comme papa, alors j’apprenais et je lisais beaucoup.

L’année de nos dix-huit ans aurait dû être une année comme les autres, ou presque … Nous devions, ma sœur et moi, nous rendre pour la première fois prendre l’avion et rendre visite à nos grands-parents qui vivaient qui vivaient tout les quatre en France, à Paris et à Brest pour être plus précise. C’était notre cadeau d’anniversaire et nos parents avaient économisé pendant de nombreuses années pour nous permettre de quitter l’Afrique pour un mois et demi. Le 11 Août 2003 nous avons donc prit l’avion, stressée et excitées par le voyage qui s’annonçait long. C’était difficile pour moi de laisser mes amis et mes parents, même si je savais que je reviendrais. Mais si j’avais su je ne serais pas partie, pour profiter encore plus de ma mère …
La vie civilisée ne me plaisait pas, nous n’étions pas à la page, les gens nous regardaient bizarrement. Ce fût bien évidemment un plaisir de rencontrer enfin notre famille … Mais l’Afrique me manquait. Anis, plus extravertie, s’était un peu mieux habituée que moi à cette vie si différente de la notre. Mais un mois et demi ça passe vite et nous avons vite pu retourner dans notre village.

A notre retour les choses étaient agitées. Des groupes guerriers saccageaient les villages, tuaient les hommes et violaient les femmes. Nous devions fuir et l’armée refusait de nous aider. Je me souviens de ce jour comme si s’était hier, enfin pas entièrement … J’étais à la rivière avec maman et Anis pour prendre de l’eau quand des hommes nous ont attaqué. Nous étions terrorisées je m’en souviens bien. Je revois maman de faire frapper et égorger … je revois Anis se faire violer sous mes yeux puis battue à mort … Et mois il me retenaient, menaçant de me tuer si je ne regardais pas et si je parlais ou criais. Depuis ce jour je n’ai plus prononcé un mot. Je sais que j’ai été violée mais ma mémoire a caché tout ça très loin et tout ce qui s’est passé après la mort d’Anis je ne m’en souviens plus.
Je sais, grâce aux récits de papa, que j’ai eu la force de revenir au village. J’ai dormi pendant 72 heures après ça, et en me réveillant je ne me rappelais de presque rien. Le manque d’Anis était horrible et celui de maman aussi … Mais perdre sa sœur jumelle est une chose affreuse, et cinq ans après je ressens encore ce manque.

Papa eu bien évidemment du mal à se remettre de cette tragédie, d’ailleurs je crois qu’il n’a jamais vraiment réussi à s’en remettre et son cœur a lâché quand j’ai eu 21 ans. Avant qu’il ne meure nous avions quitté l’Afrique pour tourner la page. Mais la vie à Paris était horrible pour moi. Je ne parlais plus et les psy n’ont jamais réussi à me débloquer, malgré mes explications par écrits. Enfin je pense savoir … parce que souvent j’entend les voix des tueurs dans ma tête … j’entend encore quand ils me disaient « Si tu parles, si tu cris, on te tue » … ma tête doit avoir peur de prononcer un mot, de peur de mourir …
A la mort de papa je me suis retrouvée seule, avec une famille qui ne me connaissait presque pas. De l’argent j’en avais grâce à l’assurance vie de mes défunts parents. Mais franchement l’argent ne m’intéressait pas, moi je voulais faire changer les choses, faire connaître la vie en Afrique, la vie de ceux qui souffre et aide les gens là-bas. Alors j’ai publié un livre que j’avais commencé à écrire après la mort d’Anis et de maman. Sauf que le groupe ennemi en Afrique, les fameux rebelles, ceux qui ont détruits nos vies, n’ont pas appréciés que je cite des noms et je me suis retrouvée en danger, menacée de mort.
Heureusement pour moi, un soir, alors que je buvais un verre dans le pub en bas de chez moi, une femme au charisme incroyable m’interpella et me parla de cette Ile. Comment refuser son offre ? A Paris j’étais en danger, je n’avais pas d’attaches de toute façon …

Me voilà dans ce bateau … au loin j’aperçois l’Ile.

Portrait moral (caractère , ...) : [ 10 lignes complètes minimum ]
Tamara est une jeune femme extrêmement sensible depuis la mort de sa sœur. Elle ne parle plus depuis l’année de ses 18 ans à cause du traumatisme qu’elle a vécu, mais les psy restent confiants malgré tout, elle sera certainement capable un jour de parler à nouveau. La jeune femme est parfois très craintive et elle n’aime pas les contacts physiques rapprochés avec les hommes … d’ailleurs elle n’a jamais eu de relations sexuelles consentantes, car elle avait été violée et depuis elle ne s’est attachée à aucun homme.
Tamara arrive bien à cerner les gens. Elle aime écouter et conseille par écrit. Elle aime le calme, la solitude et elle aime rire aussi, car oui elle peut être très joyeuse et souriante. La jeune femme passe beaucoup de temps à lire et à écrire. Très lunatique, elle passe facilement du rire aux larmes, du calme à l’euphorie, comme si la personnalité de sa sœur s’était ajouté à la sienne.
Tamara avait toujours été calme, douce et retenue … Mais parfois elle devient agitée, plus exubérante comme Anis aurait pu l’être. Mais jamais, au grand jamais, elle ne perd le contrôle, se rappelant toujours qu’elle et sa sœur étaient différentes. Elle ne souffre pas de dédoublement de la personnalité, bien qu’elle n’explique pas ces changements parfois soudains.
Tamara est une personne malgré tout très sociable. Elle est une amie fidèle et n’hésitera pas à venir en aide à ceux qui en ont besoin.

Particularités : [facultatif ]
Tamara a toujours un bloc note et un style sur elle pour pouvoir communiquer avec les autres. Elle porte une gourmette avec son prénom et à son poignet gauche elle porte celle de sa sœur.

Descrïption physique : [ 7 lignes complètes minimum]
Tamara est une belle jolie jeune femme, grande et élancée. Elle mesure 1m75 et il faut l’avouer, elle n’est pas vraiment très épaisse bien au contraire … mais cela est dû à la nourriture peu abondante d’Afrique, et elle ne s’en plaint pas. Elle est blonde foncée, aux cheveux longs qu’elle attache parfois. Son teint n’est pas trop pâle, il n’est pas parsemé de tâches de rousseurs comme beaucoup de blondes. Sa vie en Afrique n’a pas rendu sa peau extrêmement foncée. Son visage est un peu ovale et ses traits sont parfois un peu durs si elle ne sourit pas. Par contre son sourire est rayonnant, même si il faut avouer que Tamara déteste ses dents qu’elle trouve beaucoup trop grandes.
Les yeux noisette de Tamara révèlent tous ses sentiments. Lorsqu’elle sourit son regard pétille de bonheur et de malice, et des fossettes naissent aux coins de ses joues qui rougissent assez rapidement.
Côté vestimentaire, Tamara sait bien s’habiller depuis qu’elle est allée vivre à Paris. Mais elle reste toujours très naturelle et n’aime pas le superficiel bien au contraire. Elle est assez pudique et ne montre pas son corps à longueur de journée, pas même en maillot de bain.

Uniquement pour les femmes :
Désirez-vous être un(e) gardien(ne) ? (à savoir que les Admins se réservent le droit de refuser selon le caractère et l'histoire de votre perso) oui - non
Désirez-vous être employé(e) sur l'Ile, si oui quel à quel poste ? /

Arrivée ou Passé sur l'Ile : A son arrivée sur l'Ile, Tamara a fait la connaissance de quelques personnes, mais deux rencontres ont réellement marquées sa vie. La première est celle avec Cole, un prisonnier qu'elle a beaucoup apprécié et qu'elle espère revoir. La seconde rencontre, et non des moindre, est celle avec Carl Hyde, un homme qu'elle apprécie terriblement, comme un ami, comme un frère. Il lui donnait des cours d'auto-défense, afin qu'elle ne reste pas incapable face à une attaque, étant déjà affaiblie par son mutisme. En échange elle lui donnait des cours de cuisine ... Aujourd'hui, avec ce si grand changement, Tamara aurait pu fuire avec les Reines. Mais son amitié pour Carl est plus importante que tout à ses yeux. Elle est donc restée du côté des hommes, toujours en tant qu'Amazone.

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HJ

Prénom : Nathalie
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